Pourquoi les graphiques des stations de Genk et De Haan ne sont-ils mis à jour qu’une fois par semaine ?

Chaque station est équipée d’un appareil Burkard Volumetric Sampler qui, à travers une fente, aspire l’air suivant un débit de 10l/minute (se rapprochant ainsi du débit ventilatoire humain). Devant l’ouverture, une bande cellophane recouverte de vaseline tourne à la vitesse de 2mm/heure. Une girouette permet de maintenir l’ouverture face aux vents dominants. Toutes les particules atmosphériques sont ainsi récoltées sur la surface piège. Une fois par semaine, le lundi matin, le tambour contenant la bande cellophane est envoyé au service Mycologie & Aérobiologie chez Sciensano à Bruxelles. Là, cette bande est découpée en morceaux et montée sur des lames de microscope. L’identification et le comptage des particules atmosphériques se fait au microscope et les résultats sont exprimés en totaux journaliers de grains de pollen par m3 d’air. Et pour le mercredi matin, les différents résultats sont disponibles sur le site web. Comme le capteur de Bruxelles est placé sur le toit du centre fédéral de recherche Sciensano, nous pouvons, dans la matinée de chaque jour ouvrable, procéder à la lecture de la bande cellophane.